Overdose, crescendo

Ce lieu m’est bien trop attifé
de solitaires soliloques
En ai tant l’âme ébouriffée
que m’étouffe un juron ad hoc

Coquelicots; le grand vent et toute sa séquelle; à Saint-Chamas; nouveau lieu de villégiature de tiniak; pris d'une soudaine... overdose !
poLétiquement vôtre, tiniak

C’est-y donc d’Art ou de manières
autant d’enfants du Serpentaire
venus s’épancher la misère
dans leurs éponymes défroques
sous de longs minois de mystère
le joufflu campé sur un roc ?

Leurs soupirs mêmes sont crécelles
agitant de vilains brûlots
à m’égailler la ritournelle
vers les maigres coquelicots
Z’auront tout gâché le rituel
dont je pare mon bel ego
comme d’autres vont au missel
rogner la pointe à leurs ergots

C’est trop de maints sur cet autel !
(le vent s’en tape et fait le beau)

Tant pis ! Déclamons cet usage
d’ululer vers les crépuscules
un cent de mes Jules sans âge
au verbe exempt de tout scrupule
qui pour sa superbe de vielle
qui pour la moire des Pierrot
qui pour un théâtre du fiel…
tandis que ricane un Jeannot
dans un vent d’océans échos
ruant, pour nous la bâiller belle
en avalanches, crescendo !

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