Un petit tas suffit…


A l’enfant qui nous somme…

Un petit tas suffit à Poucet pour y voir
au-delà des genêts
plus haut que les forêts d’obscures canopées
plus avant qu’un lent soir au parloir estourbi
la source du fumet qui l’aura étourdi
avant d’avoir franchi le seuil du castelet

Oh ! Va ton advenir…
Messager juvénile aux secrets délictueux
qui font, des fronts plissés, l’aveuglement des yeux
et, des jupons troussés, les replis doucereux
que sœur devenue mère abreuve de ses larmes
surgies du plus profond des océans de l’âme

“Pô vraies, madame ?”
“Pas vrai, môssieu ?”

Ceux qui croyaient commettre et le Conte et les cieux
qu’ils pleurent de te voir, si jeune, malgré eux !
au-delà de l’Histoire…

Elle a corné, la page, d’un onglet d’anathèmes
quand tu pétris le sable où s’écoule un poème

Entre tes mains, enfant ! fais-en un monticule…
Dessus ? Libère-toi des adultes férules !
Et lie-m’en quelque histoire

Château de sable; illustration d'un poLème de tiniak; enfance; Poucet.
poLétiquement vôtre, tiniak.

2 commentaires

    • Unissant l’âge à l’onde et l’être à l’élément (paraphrase approximative…) ? Peut-être, oui.
      ‘Hérodote fait l’histoire , Homère fait la légende’ disait, me semble-t-il, quelque commentaire en préface d’une (ré-?)édition de l’ouvrage, hugolien par excellence.
      Lui préfère son « Magnitudo parvi », mais bon…
      Disons ici qu’en somme… Un petit a suffi à m’élever la pomme, à bon Conte.
      Merci, savant ami 🤓

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