Au théâtre, l’An-Pire ! – A.I. tome II

Par la fenêtre ouverte, force est de constater
comme ils se sont pressés d’assister à la fête

Le bigophone à râble a dû marcher plein tube
après l’apéricube et le doux vin de table…
Pas la queue d’un lapin dans l’ombre des succubes !

Rengainée la flamberge, un vain regret m’habite :
n’être pas Marguerite, accorte à son auberge
mais, raide comme un cierge avant les barnabites !

L’on ne m’y prendra plus à jouer les parangons
rameutant les garçons à ma flamme ingénue
pourfendre autant de culs que de nez rubiconds

A dieu vat ! J’entends dire après moi pis que pendre
qu’importent mousse et pampre au balcon de l’Empire
pour flinguer sans blêmir, les Tontons s’y entendent !

Un jugement védique a curé mon destin :
« Plus tendre le vélin, moins la bure atavique »
Peu séculier l’aspic ? Un bûcher m’ira bien !

Que dira-t-on de moi pour des siècles encore…
« Jeanne d’Arc s’est éteinte, une heure après sa mort » ?

©1975 Fleet, Erik Thor Sandberg.

tiniak ©2023 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
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Seconde (et ultime) contribution à l’Agenda Ironique de ce mois de janvier 2024.
Juste histoire d’emboîter le pas à Lotharquejamais…

Billet commis, toujours dans le respect des consignes (que j’ai moi-même concoctées pour l’atelier en cours) de L’Agenda Ironique, sachant :
L’incipit : « Par la fenêtre ouverte, force est de constater… »
La liste de mots suivante (dont quatre au moins, requis) : bigophone, flamberge, marguerite, mousse et pampre, parangon, védique.

Et toujours, un bon peu d’ironie et de mots surannés.
Pour y participer, consultez CETTE PAGE DU MENSUEL.
PoLétiquement vôtre, tiniak.