En Delfinie

Bah oui, pour elle, éminemment…

En vérité, je vous le dis :
je m’en reviens de Delfinie

Nanti de savoureux écrits
où j’aime tremper mon esprit

D’elle, j’aime les mots-balises
d’étang, sa valise en est plaine
que, d’y promener à l’envi
ou bondissant d’aubaine en baine
j’oublie les jours de la semaine
et me garde bien de l’ennui

Elle vibre sous mon tapi
et sa patte de châtelaine
griffera mieux qu’à l’émeri
de son cartouche le verni
quand son vers nie l’obscure haine
et sa patience de murène

Le rivage de sa pensée ?
un virage à contre-censé !
À plonger dans sa densité
comment n’en pas goûter la danse ?

Faut que je pense à mettre au four
une rimaille sans débours…

Il me vient des sons à la lyre
d’aller, d’en venir, d’y poser
un regard si frais que rosée
et l’entendre dire, à la lire

Nouvel élan senti, mental
c’est, pour chaque jour, l’an nouveau
Tout ! pour ce que cela nous vaut
d’être en résonance d’ego
malgré la distance – abyssale ?

Il fait pas si chaud ou c’est moi ?

Elle aime que les mots balisent
le contenu que ses “Vas !” lisent
et moi, d’en valider l’essence
(attendu qu’elle m’électrise)
j’entre en escale d’évidence
avant de couler une bielle
près de moi, Jules Supervielle

Del’fine ? Ma préférée folle d’émaux !

tiniak ©2023 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ ! ⓁⓄⓋⒺ

Publicité